Tes yeux nus scintillent vers le ciel Retiens les joyaux qui palpitent malgré toi Déblayées les blessures noyées dans le miel, Et pour la première fois, enfin je te vois. Tes mots crus cisaillent tes liens, Ne retiens que les eaux qui menacent, Tu es de ceux parmi les miens, Qui se sont cachés de guerre lasse. Je brûle de te reconnaître ainsi, Frère parmi les frères, Amis dans une autre vie. Ta lumière et la mienne, Dansent leur joie et leur peine, Depuis toujours, à l'infini. Échos d'une même prière, Je brûle de te reconnaître ainsi.