27/2/22
J’ai rencontré tes mots au détour d’un hasard,
Alors que je cherchais où déposer mes larmes,
Et que mon stylo ne pouvait plus m’aider,
À crever les abcès que la vie m’a donnés.
Tu parles simplement, les mots de tout le monde,
Mais tu vises tout droit, et ton âme tu sondes,
Pour éclairer la voie de ceux qui viennent après,
Libérés par les philtres que tu leur as chantés.
Car il s’agit bien là de soin, de guérison,
Que dispensent malgré toi les mots de tes chansons,
Et qui pansent les plaies des autres fortunés,
qui ont laissé ton verbe les cicatriser.
Je sens que mes mercis seraient tous galvaudés,
Qu’ils sonneraient tous gris et sans aucune beauté,
Alors en guise d’hommage je t’offre cet écrit,
Qui sera pour plus tard ta place au paradis.